Ma vie chez les Maraudeurs (Chapitre 1)

J’étais en train de faire un dossier comptable pour l’association pour laquelle je travaille. Il ne faisait pas très beau, alors, ce matin j’ai décidé de mettre mon écharpe Gryffondor, en rapport avec la saga Harry Potter dont je suis fan. J’écris et lis des fanfictions hp. Mes parents en ont marre que je reste presque tout le temps dans ma chambre, sur mon ordi à lire des fanfictions. Je n’ai jamais eu de petit copain, ce qui fait qu’ils s’inquiètent pour moi. Oh ! Je ne me suis même pas présentée. Je m’appelle Sophie Dubois, j’ai 19 ans, je suis française et j’habite à Nice. Une petite description physique. Je suis blonde, pas très grande (1 m 58), je ne suis pas trop grosse, enfin, je crois. Ma mère me dit tout le temps que je devrais perdre quelques kilos, pas beaucoup, mais quand même, 7 ou 8 kilos. Bon, passons. Je suis une fille qui est très timide, réservée, un peu fainéante sur les bords et mes parents se plaignent que je n’ai pas beaucoup d’amis. Je suis toujours dans mes pensées à m’imaginer la vie que j’aurai si j’étais un personnage d’Harry Potter. J’ai lu tous les livres au moins 3 fois chacun et vu tous les films. Mais, je ne suis pas là pour vous raconter combien je suis une fan d’hp. 

Donc, j’étais en train de travailler, quand un grand boum retentit dans la cave, me faisant sursauter. Je me levais alors de mon siège et me dirigeais vers la cave, qui émettait de plus en plus de bruit retentissant. Je descendis les escaliers et ouvrit la porte de la salle sombre. Plus je me rapprochais, moins les bruits sourds s’entendaient. Quand, tout à coup, une lumière vive me fit fermer les yeux. Je me sentis comme aspirée puis projetée, j’hurlai. Soudain, je me sentis tomber, je m’attendais à un sol dur et froid. A la place, j’atterris sur un torse chaud et musclé. Des bras musclés et protecteurs m’entourèrent la taille. Mes yeux étaient toujours fermés, mais j’entendais des cris et des chuchotements autour de moi et du mystérieux inconnu sur lequel j’étais allongée. Je me concentrais alors sur les bras autour de moi, mais également sur les paroles.

- Mais qui est-elle ? demanda une voix.

- Vous avez vu comme elle saigne ? s’exclama une autre.

Quoi ? Je saigne ? Impossible, je n’ai mal nul part.

- Elle respire ! Vite, il faudrait l’emmener à l’infirmerie. Et Rémus aussi, il a pris un sacré coup sur la tête tout de même.

Comment ça Rémus ? Je rêve ou quoi ? 

Un bras étranger passa sous ma nuque et un deuxième sous mes genoux, m’arrachant au corps magnifiquement confortable sur lequel j’étais installée quelques secondes plus tôt. Aouch ! mais ça fait mal ! Je devais sûrement grimacer. Je me retrouvée plaquée contre un autre torse plus musclé que l’autre, moins chaud cependant et moins confortable. Je tournais la tête, toujours les yeux fermés, je me retrouvais la tête contre son cou. 

Apparemment, je m’étais endormie dans les bras de cet inconnu ; puisque quand j’ai ouvert les yeux, j’étais dans un lit moelleux. Je regardais paniquée où j’étais tombée. 

- Ah, tu es réveillée. Chuchota une voix d’homme.

Je tournais mon visage brusquement en direction de cette voix qui semblait envoûtante et chaleureuse, ce qui m’arracha un grimace. Dans le lit à côté du mien, se trouvait un jeune homme aux cheveux châtains, ceux-ci lui arrivaient au niveau des épaules. Il me regardait en souriant gentiment, ce qui me fit monter le feu au joues, mais également fit battre mon cœur encore plus fort. Il avait des yeux ambrés. Il me disait quelque chose. Pour les yeux, il me faisait penser à Edward Cullen dans Twilight, mais également à Rémus Lupin. Ses yeux étaient enivrants. Il se redressa sur son lit, il semblait assez fatigué. 

- Euh… Salut. Je suis où ?

- Eh bien, tu es à Poudlard, dit-il comme si c’était évident.

J’écarquillais les yeux, puis, je me mis brusquement à rire. Le pauvre garçon devait me prendre pour une folle, mais je n’en avais cure. Poudlard ! Pfff ! Franchement, c’est impossible ! Et moi, je suis la fille de Dumbledore !

Il me regardait rire, il ne semblait pas comprendre la raison de mon hilarité. Puis des pas arrivèrent rapidement dans la salle dans laquelle j’étais. Une femme d’environ vingt-cinq ans, vêtue d’une blouse blanche se posta devant moi. Elle me regarda plutôt sévèrement, celle-là deviendrait vieille fille que ça ne m’étonnerai pas. 

- Monsieur Lupin, qu’arrive-t-il à cette jeune fille ?

En entendant le nom du jeune homme dans le lit d’à côté, je m’arrêtais brusquement de rire. Choquée. Il n’y avait pas d’autres mots. 

- Eh bien, je ne sais pas vraiment. Elle m’a demandé où elle était, je lui ai répondu qu’elle était à Poudlard et elle s’est mise à rigoler.

Si j’étais vraiment à Poudlard, cela voulait dire que j’étais sûrement au temps des Maraudeurs, la femme devant moi devait être Mrs Pomfresh et apparemment Dumbledore était directeur depuis peu.

- Hum… Comment suis-je arrivée ici ? J’étais sur mon ordi au boulot, puis il y a eu ce bruit dans la cave. Je suis descendue voir et je me suis réveillée ici.

- Hum… eh bien, tu as atterri sur moi dans la Grande Salle, apparemment un de mes amis, Sirius t’a portée jusqu’ici. Moi, tu m’avais assommé, je me suis réveillé ici une ou deux heures avant toi. Au fait, c’est quoi un « ordi » ?

Alors, résumons. Soit je rêve à bloc, soit je suis passée par un cadre spatio-temporel pour me retrouver dans l’univers de mon livre préféré. Si c’est la deuxième option, autant en profiter au maximum. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir à disposition un mini-Rémus et un mini-Sirius, beaux comme des apollons en chair et en os. Rémus semblait avoir environ 17 ans, donc en septième année, à peu près en 1975. Je suis tombée sur Rémus, alors c’est lui sur lequel j’étais. Mmmm. Je sens que je vais apprécier.

- Oh… je suis désolée de t’être tombé dessus. 

- Ce n’est rien. C’était plutôt surprenant, personne ne t’a vu venir. Tu as surgie de nul part.

La porte de l’infirmerie s’ouvrit et homme grand, ayant une longue barbe, un nez aquilin et des lunettes en demie-lune entra. Mrs Pomfresh se précipita vers lui, pendant que je regardais Dumbledore. Elle lui parla rapidement de la situation. Il acquiesça sans me quitter des yeux. Je me sentis rougir sous son regard scrutateur. Il sourit et se dirigea vers moi. Il salua d’un signe de tête Rémus, qui lui répondit vaguement. Albus Dumbledore se tenait devant moi et me souriait comme s’il me connaissait depuis toujours. 

- Bonjour, Miss…

- Sophie Dubois, enchantée de vous rencontrer, je réponds timidement.

- Je suis Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, une école de sorcellerie. Puis-je savoir comment vous êtes arrivée ici ? 

- Hum… Comme je l’ai dit à Mrs Pomfresh, j’étais en train de travailler sur mon lieu de travail quand un bruit assourdissant a retenti de la cave. Je suis descendue voir ce que c’était. Il faisait sombre, tout à coup une lumière éblouissante s’est… allumée, je me suis sentie aspirée vers elle et je me suis réveillée ici.

- Vous n’avez pas de pouvoirs magiques ?

- Non, je viens d’un autre monde, on va dire.

- Comment cela ?

- Je voudrais bien vous en parler en privé.

- D’accord, dès que vous pourrez sortir de l’infirmerie, vous viendrez dans mon bureau. Mr Lupin pourra vous escorter.

Il me salua et sortit de l’infirmerie. Je me tournai vers Rémus, il me sourit encore une fois. Il se leva doucement de son lit et s’assit sur le mien. 

- Je ne suis même pas présenté avec tout ça. Je m’appelle Rémus Lupin, je suis en 7ème année dans la maison Gryffondor.

- Salut, tu as quel âge ?

- J’ai 17 ans, depuis peu. Et toi ?

- Euh… 17 aussi.

- D’accord. 

Il prit alors un plateau de jeu d’échecs qu’il posa sur mon lit, au milieu de nous deux.

- Tu veux jouer ?

- J’aimerai bien, mais je sais pas.

- Si tu veux, je peux t’apprendre.

- D’accord.

Je me redressais en grimaçant un peu. Mon ventre me faisait mal. Pourquoi j’ai aussi mal ? Je regardais alors mon ventre et vit en bandage.

- Qu’est-ce que c’est que ça ? m’exclamai-je de stupéfaction.

- Oh, tu avais le ventre couvert de sang quand tu as atterri sur moi, mes amis me l’ont dit. 

- Je ne me rappelle pas m’être fait mal pourtant je…

Je fus interrompue par la porte de l’infirmerie qui s’ouvrit une seconde fois pour laisser apparaître trois garçons et une fille rousse. Deux des garçons étaient plutôt beaux gosses, l’un avait des lunettes, il ressemblait tellement à Harry Potter, même mieux, l’autre, plus grand, était deux fois plus beau que son ami. Le troisième était plus petit et semblait beaucoup moins beau. La rousse semblait respirer la joie de vivre. Rémus avions tourné la tête en même temps. Les quatre arrivants se dirigèrent vers nous. Le brun à lunettes tenait la main de la rousse, je vis Rémus les regarder avec stupéfaction. 

- Vous êtes ensemble ? Depuis quand ?

- Calme-toi Rem, depuis ce matin dans la grande salle. On sait pas trop comment c’est arrivé en fait, répondit le brun.

- Quand la fille est tombée sur toi, je sais pas ce qui m’a pris j’ai sauté dans les bras de James.

- Oh oui, c’est vrai. Je m’appelle James Potter, voici Lily Evans, ma « enfin » petite amie, Sirius Black et Peter Pettigrow. Je vois que tu as rencontré notre Rémus national.

- Eh bien, bonjour. Moi, c’est Sophie Dubois. Oui, il est gentil…

- Moony, t’as vu, elle a dit que t’étais gentil ! C’est moi qui t’ai amenée ici.

- Eh bien, merci. Mais, je ne te connais pas. En plus, j’ai une dette envers Rémus puisque c’est sur lui que je suis tombée.

Sirius se tut, tandis que je vis James, Lily et Rémus ricaner. L’infirmière surgit de son bureau, l’air en colère. 

- Messieurs et Miss, pourriez-vous vous calmer, j’ai des malades. Miss Dubois, vous pourrez sortir demain matin et ainsi voir le professeur Dumbledore. Quant à vous, Mr Lupin, vous devriez vous reposer pour après-demain, c’est pourquoi je veux que vous restiez ici.

- Très bien, marmonnai-je en cœur avec Rémus.

- Moony, fais pas ton loup grognon. Tu sera avec ta petite amie.

Rémus pâlit, puis rougit en même temps que moi, d’ailleurs.

- Je ne suis pas sa petite amie, Sirius. 

Sirius devint encore plus grognon, tandis que je me joignais aux quatre autres pour rigoler. Puis, je n’arrivais plus arrêter de rigoler. Les autres me regardaient avec des yeux exorbités, puis de plus en plus inquiets. Sûrement les nerfs qui lâchent. J’ai eu beaucoup d’émotions pour aujourd’hui, je crois. J’avais mal aux côtes a force de rigoler. Les autres appelèrent alors Mrs Pomfresh, apparemment. Puisqu’elle surgit dans la salle avec une petite fiole. Je rigolais toujours, je n’arrivais plus à respirais. Je n’entendais rien de ce les autres disaient, même ce que l’infirmière me disait. Rémus me prit par les épaules et m’allongea dans mon lit, il semblait inquiet. Mrs Pomfresh me fit avaler de force la potion que la fiole contenait. Je me calmais quelques minutes après. Je commençais alors à avoir le hoquet. Ce qui me fit rire de plus belle, mais pas inquiétant apparemment. L’infirmière partit alors dans son bureau. Les autres me fixaient, l’air inquiets et amusés en même à présent. Mon hoquet me faisait moins mal, mais je continuais de rire légèrement. 

- Je suis désolée.

- Oh, mais c’est rien. Pourquoi tu t’es mise à rire comme cela ?

- Eh bien, je… j’ai eu une journée forte en émotions on va dire.

- Les jeunes, l’heure des visites est terminée. Passez une bonne nuit.

- Bon, au revoir. J’espère qu’on se reverra, me sourit Lily.

La jeune fille, suivie des trois garçons sortirent de l’infirmerie. Je restais assise sur le lit, les yeux dans le vague. Je levais alors les yeux et rencontrais encore les yeux magnifiquement ambrés de Rémus. Il était toujours assis sur mon lit, souriant légèrement. Il avait l’air plongé dans ses pensées, mais me fixait, rêveur. Je rougis brusquement et me raclais la gorge. Cela sembla le réveiller de sa léthargie, puisqu’il rougit également. Il commençait à se lever pour se rendre dans son lit. Mais, prise d’une impulsion, je lui attrapais le poignet. Il se figea dans son geste, tourna la tête vers moi, me lançant un regard plein d’interrogation, mais qui me donna des frissons le long de ma colonne vertébrale. 

- Tu ne voulais pas m’apprendre à jouer aux échecs ? demandais-je timidement.

- Hum… oui. Enfin, je pensais que tu te sentais peut-être fatiguée. Mais on peut commencer si tu veux.

Alors, le jeune homme se rassit confortablement sur le lit, puis commença à m’expliquer l’art des échecs. Cela dura un bon moment, puisque Mrs Pomfresh apparut avec deux plateaux de nourriture lévitant joyeusement derrière elle. Rémus descendit de mon lit, prenant le plateau d’échecs dans les mains, le posa dans sa table de nuit. Nous nous mîmes alors à manger en silence. Il devait être aux environs de 22 h. Je sentais le sommeil me gagner peu à peu. Je me tournais alors vers Rémus, il ne me regardait pas et sembler plongé dans ses réflexions. Je me raclais alors la gorge afin de capter son attention. Il se tourna vers moi. Je lui sourit timidement et lui dit d’une voix plutôt pâteuse :

- Désolée de t’abandonner, mais je suis crevée. Je te dis bonne nuit Rémus.

- C’est rien, tu as l’air fatiguée de toute façon. Fais de beaux rêves. A demain.

Je lui rendis le sourire qu’il m’avait adressé et m’enfonçais dans mon lit. Je m’endormis en seulement quelques minutes.

Le lendemain, je me réveillais doucement. Je gémis et m’étirais. Quel rêve étrange ! Genre, j’étais dans le monde d’Harry Potter au temps des Maraudeurs. J’ouvris lentement les yeux, je n’étais pas dans mon lit habituel. J’étais toujours dans l’infirmerie de Poudlard. Je me redressais vivement sur mon lit. J’entendis alors un petit rire discret à ma droite. Je tournais la tête vers ce son qui me fis sursauter. Rémus était assis sur le lit à mes côtés. 

- Sal… lut… Franchement… t’as une… de ces têtes… Haha… et tes cheveux… articula-t-il en essayant tant bien que mal de respirer.

Je me mis à bouder en croisant mes bras sur ma poitrine. 

- Vas-y moques-toi. Je viens de me réveiller, laisses-moi au moins émerger.

- D’accord… Excuses-moi. Tu vas mieux ? 

- Hein ? Ah… Oui. Ça ne te déranges vraiment pas de m’accompagner chez Dumbledore ?

- Ben, non. Pourquoi ça me dérangerai de passer du temps avec la jolie fille qui m’est tombée dessus ? demanda-t-il avec un sourire charmeur.

Je rougis violemment sous le compliment. Il rougit également, sûrement en se rendant compte de ce qu’il m’avait dit. Un silence pesant resta dans la pièce. Merlin m’ayant entendue, Mrs Pomfresh arriva vers nous, prenant soin de faire léviter les deux plateaux de petits déjeuners. Elle nous indiqua qu’après avoir pris notre petit déjeuner et s’être changés, Rémus m’amènerait au bureau de Dumbledore. 

- Excuses-moi pour tout à l’heure.

Rémus et moi marchions en direction du bureau de Dumbledore. En entendant ses excuses, je m’arrêtais en plein milieu du couloir. Pourquoi, il dit ça lui ?

- Euh… pourquoi tu t’excuses ?

- Eh bien… tout à l’heure, je t’ai mise mal à l’aise.

- Oh… Ca… Hum… c’est rien. 

Nous restâmes alors plantés dans le couloir sombre sans dire un mot. 

- On devrait peut-être y aller.

Rémus acquiesça et nous continuons le chemin en silence. Nous arrivâmes devant la célèbre gargouille qui garde l’entrée du bureau de Dumbledore, Rémus prononça le mot de passe « marrons glacés », je pouffais de rire. Rémus me regarda, amusé.

- Bon, bin, merci de m’avoir accompagnée.

- Je t’en pris. Si on se revoit, tu essaiera de me battre aux échecs. Me dit-il en souriant, je lui rendis son sourire et commençais à monter les escaliers.

Je frappais à la porte du bureau et entendis un « entrez ». Je m’émerveillais de la grandeur et de la beauté du bureau. C’est encore mieux que dans les films ou que la description dans les livres. Je m’avançais vers le bureau directorial où se tenait, dans son siège Dumbledore. 

- Bonjour miss Dubois. Asseyez-vous. Un bonbon au citron ? me proposa-t-il.

- Non merci, professeur. 

- Très bien, alors commençons. Je vous écoute.

- Eh bien, voilà. Je… je ne sais pas par où commencer.

- Par le début, c’est toujours plus facile. M’encouragea-t-il.

- D’accord. Tout d’abord, je voudrais que vous me promettiez de ne pas rigoler ou me prendre pour plus folle que je suis.

Je le vis acquiescer et sourire d’un air amusé. Je pris une grande inspiration.

- Je ne suis ni une moldue, ni une sorcière. Là d’où je viens, la magie n’existe pas. Dans mon monde, le seul endroit où l’on parle de moldus, c’est dans un livre qui s’appelle Harry Potter. C’est une saga comportant 7 tomes, où l’on raconte l’histoire d’un jeune garçon, Harry Potter qui apprend qu’il fait parti du monde de la magie. il lui arrive pleins de mésaventures et d’autres choses. Je sais que c’est difficile à croire. Je ne sais pas du tout comment j’ai pu atterrir dans cet endroit. Je suis sûre que c’est un rêve, et pourtant, cela a l’air réel en même temps. De plus, je sais que seuls les gens ayant des pouvoirs magiques peuvent voir Poudlard.

Je commençais alors à paniquer. Dumbledore se leva de son siège, me regardant toujours d’un air bienveillant. Il me prit par les épaules et me fit lever la tête vers lui.

- Calmez-vous, miss. Ça va aller. Je pense que si vous avez atterri ici, c’est que vous devez avoir des pouvoirs magiques, ce qui peut complètement vous étonner. Quel âge avez-vous ? 

- En vérité, j’ai 19 ans. J’ai menti aux Maraudeurs et à Lily, je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs. Je leur ai dit que j’avais 17 ans. 

- Vous avez l’air de bien vous y connaître en ce qui concerne notre monde, me dit-il avec un sourire.

- Eh bien, vous savez, quand on lit au moins 3 fois chacun des livres sur votre monde, plus des fictions écrites par les fans, je suis assez bien calée en effet.

- Très bien, me dit-il amusé. Connaissez-vous certains sortilèges qui se font ici ?

- Oui. Il y a « Accio », « Stupefix », « Reducto », « Wingardium Leviosa », « Aguamanti », « Indepedimenta », les 3 Impardonnables et d’autres encore.

- Très bien, je vais vous jeter un sort qui vous donnera un niveau de septième année, même si je pense qu’il être déjà assez élevé. Ensuite, Mr Ollivander viendra avec plusieurs baguettes magiques qui vous pourrez essayer afin de savoir laquelle vous correspond. Vous passerez enfin sous le Choixpeau. Je pense que vous savez comment ça marche.

- Je connais, mais… 

Je m’arrêtais de parler, Dumbledore pointa sa baguette vers moi, puis je sentis des picotements dans ma tête. Je me sentis tout à coup plus puissante.



17/08/2010
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